Blue Flowered Plant

L’allergie

Mon histoire d’ancienne allergique aux acariens…

Et comment je m’en sors.

Du jour au lendemain

Il aura fallu un an pour que je comprenne que je souffrais d’une allergie. Les symptômes sont apparus progressivement, puis se sont aggravés. Mon allergie s’est développée petit à petit mais j’ai eu l’impression qu’elle était venue du jour au lendemain. En fait, je n’avais pas vu les signes avant-coureurs qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

Tout a commencé au début de l’été 2022, lorsque j’ai commencé à éternuer régulièrement, jusqu’à une dizaine de fois par jour. Je le mettais sur le compte du déménagement que nous venions de faire : en effet, je soulevais la poussière en déplaçant les meubles, les objets, les cartons… Mais, quand je voyais que cela ne partait pas au fil du temps et qu’à l’arrivée de l’automne, les choses empiraient avec les coups de froid répétés, les rhumes, le covid, je réalisais que cela était plus sérieux.

Je me demandais souvent pourquoi j’étais constamment malade malgré toutes les précautions que je prenais pour me protéger des virus et rester au chaud. J’ai donc consulté un médecin, qui a évoqué pour la première fois une possible allergie. Après des tests, le verdict est tombé : j’étais allergique aux acariens. Je n’y avais jamais pensé. Pour moi, je manquais juste d’immunité. Avec le recul, je crois que j’avais un peu raison : mon allergie ne venait pas de nulle part.
C’est ainsi que j’ai déclaré la guerre aux acariens, même si elle semblait perdue d’avance. J’assainissais mon matelas, lavais mes draps à 60°C, aérai ma chambre autant que possible. Mais rien n’y faisait. Chaque nuit, mon nez était complètement bouché. Incapable de dormir en respirant par la bouche, je passais des nuits blanches terribles, épuisée.

Une nuit, seule dans mon jardin, à la recherche d’air frais, je contemplais les étoiles en méditant sur mon sort. Etait-il possible qu’à 35 ans, on devienne soudainement allergique aux acariens, ces petits êtres présents depuis toujours dans nos vies ? LL’allergologue avait confirmé que les allergies à l’âge adulte sont de plus en plus fréquentes. Elle m’avait prescrit de la cortisone, mais j’ai refusé, préférant essayer d’abord de me soigner naturellement. Mais peut-être que je devais me résoudre à en prendre, ne serait-ce que pour me soulager?

Désespérée, j’avais même imaginé de dormir dans une tente dans mon jardin, loin des acariens mais je savais tout de même que c’était une idée folle. Et puis, même après un grand ménage, mes nuits ne s’amélioraient pas. L’évidence s’imposait : les acariens n’étaient pas le seul problème.

Quand on m’a diagnostiquée allergique aux acariens, cela n’avait aucun sens pour moi.

La médecine conventionnelle ne sait pas pourquoi on devient allergique. Sur la brochure à schémas enfantins que l’allergologue m’a donné, la réponse qu’ils ont c’est comment on devient allergique, ce qu’il se passe dans le corps. Nulle part il n’est question de la provenance de cette maladie. On est allergique car le système immunitaire est défaillant et c’est pour la vie, et il n’y a rien que l’on puisse faire à part faire taire le système à coup de corticoïdes ou de désensibilisation. Non seulement cet état ne s’améliore pas mais en plus s’il n’est pas traité, l’allergie se développera en asthme. Bonjour, la négativité…

J’ai donc entrepris d’investiguer sur les circonstances de mon allergie.  J’ai toujours entendu dire que l’on devenait allergique a ce à quoi qu’on était trop exposé. Allergie au gluten car top grande consommation de gluten, allergie au pollen car trop de pollen. Mais moi, j’ai toujours vécu avec les acariens comme tout le monde. 

J’ai alors cherché des réponses dans ma vie : les changements, les bouleversements récents. J’ai appris qu’on peut être allergique non pas à l’allergène en lui-même, mais à ce qu’il représente symboliquement. Qu’est-ce que les acariens représentaient pour moi ? La maison ? L’enfermement ?

Aussi, j’ai exploré la piste psycho-émotionnelle de l’allergie. J’avais lu que les allergies pouvaient apparaître à cause de troubles émotionnels inconscients. J’ai tenté la méthode NAET (Technique d’Élimination des Allergies de Nambudripad), une technique pour désensibiliser le corps de ses allergies, axée sur le rééquilibrage énergétique. Pleine d’espoir, j’ai fait trois séances d’une heure avec une praticienne pleine de bonne volonté et à l’écoute. Elle me faisait tendre le bras et je devais résister à ses impulsions quelle exerce dessus tout en tenant dans ma main des allergies ou vitamines qui pouvaient me manquer. Apres les séances je devais porter des aimants sur certains points de méridiens pendant 25h. Mais quand elle m’a demandé si j’avais vécu l’humiliation pendant qu’elle me poussait mon avant bras que je devais tendre devant moi (c’était la méthode1), j’avais du mal à me contenir au vu de l’approche imaginative de mon allergie. Inutile de vous dire que mes trois séances n’ont servi à rien d’autre qu’à peut-être me faire connaître l’humiliation dont elle parlait en me facturant 60 euros la séance de bras tendu.

Trois séances, de longues discussions sur des émotions inconscientes, des tests musculaires, et 60 euros la séance plus tard, aucun résultat. Cela na pas marché. Mais alors pas du tout. Comme quoi, la force de l’esprit ne fait pas tout (pour peu qu’on ne soit pas un jedi). 

Puis j’ai changé d’approche. J’ai cessé de chercher des causes extérieures ou émotionnelles et me suis concentrée sur mon corps. Et ce fut le bon chemin.

Changer de stratégie : soigner le terrain

Plutôt que d’éviter l’allergène, ce qui est impossible avec les acariens, j’ai décidé de renforcer mon terrain. L’éviction peut être utile à court terme pour certains aliments, mais comment éviter quelque chose d’omniprésent ? Il fallait apprendre à cohabiter, pas à fuir.

J’ai donc travaillé sur mon « terrain » en trois axes :

1. Reminéralisation

J’ai d’abord rééquilibré mon corps avec des minéraux, oligo-éléments et vitamines pour soutenir mes défenses naturelles.

2. Alimentation saine et jeûnes

J’ai ensuite adopté une alimentation hypotoxique, limitant les toxines exogènes qui épuisent l’organisme. J’ai aussi pratiqué le jeûne intermittent et d’une journée par semaine, pour laisser à mon corps le temps de se régénérer. Alléger le corps, lui faciliter la tâche, le respecter. On a beau manger sainement et se débarrasser de ses métaux lourds, si on ne laisse pas le corps se reposer, cela ne servira à rien. Le jeûne permet de rebooter son état de santé.

3. Détoxification

Afin que le corps puisse fonctionner correctement et pour booster ma santé, j’ai en même temps nettoyé mon organisme en ciblant mes émonctoires :

  • Foie : avec des plantes comme le chardon-Marie et du MSM, tout en réduisant les toxines alimentaires (Comment nettoyer un corps si on continue à l’intoxiquer ?)
  • Sphère ORL : grâce au NAC (N-acétylcystéine), qui a été particulièrement efficace pour réduire l’excès de mucus. Ce complément s’est révélé incroyablement efficace.
  • Nettoyage profond : Puis j’ai ajouté de la zéolithe pour nettoyer plus en profondeur et éliminer les métaux lourd.

D’autres émonctoires tels que la peau, les reins et les intestins peuvent aussi être utiles à exploiter avec notamment le brossage à sec, le sauna, les plantes pour les reins comme le pissenlit et le psyllium pour les intestins.

Sans doute, la clé la plus importante pour se sortir de son allergie. Il s’agit de nettoyer l’organisme de ses métaux lourds. Voir mon article sur pourquoi il est essentiel de se désintoxiquer des métaux lourds.

Woman in Grey Jacket Sits on Bed Uses Grey Laptop
En bref…

Ce qui a eu un réel impact sur mon allergie

01

Alimentation Saine

Privilégier des aliments riches en nutriments et éviter les produits transformés. Adopter une alimentation hypotoxique pour ne pas en rajouter.

02

Detoxification

Nettoyer le corps des métaux lourds et des toxines accumulées avec des compléments ciblés et puissants.

03

Jeûne

Permettre au corps de se régénérer naturellement et de retrouver son équilibre en lui faisant confiance.

Grâce à ces trois éléments, j’ai réussi à redresser la pente, doucement mais sûrement. Je n’avais plus les symptômes de la rhinite allergique : le nez congestionné envolé !

Cependant, j’ai vu une stagnation dans ma santé. Et des yeux particulièrement secs typiques de la rosacée occulaire ainsi que des prurit récurrents à l’avant-bras s’installer. Après plusieurs recherches, j’ai fait le lien avec une possible intoxication aux métaux lourds; ce qui pouvait expliquer ma santé qui ne s’améliorait pas au maximum. J’ai donc entrepris un protocole qui a fait ses preuves, le protocole du dr. Klinghardt. D’ailleurs, j’ai écrit un article sur ce que j’ai fait.

Aujourd’hui

Aujourd’hui, je vis normalement, sans avoir à me battre contre des ennemis invisibles. Pas grâce à des évictions drastiques, mais grâce à un travail en profondeur sur mon corps et mon hygiène de vie. Ce n’est pas une “guérison miracle”, mais un rééquilibrage en profondeur. L’allergie n’était pas un problème à supprimer, mais un signal que mon corps m’envoyait. Il suffisait d’écouter.

  1. Bien sûr, ici la méthode est simplifiée dans un souci de dérision. Il s’agit en fait de tests de mise en tension du bras afin de trouver les blocages vis-à-vis de la source allergique et parfois, la thérapeute peut associer certains blocage à des émotions vécus comme l’humiliation ↩︎

Publications similaires