Faut-il fuir ou rechercher le soleil ?

Introduction

Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours lu ou entendu dire que le soleil était un danger et qu’il fallait faire en sorte de s’en protéger. Parce que ses rayons UV étaient responsables de coups de soleil et même du cancer de la peau, il fallait s’en protéger avec chapeau, lunettes, vêtements longs, crème solaire et ne surtout pas s’exposer au soleil entre midi et 16h.

Depuis, il a aussi été mis en évidence le lien entre exposition solaire et vieillesse prématurée de la peau avec taches, relâchement cutanée et rides.  

De ce fait, j’ai toujours fuit le soleil autant que faire se peut. Mes seules expositions au soleil étaient ponctuelles, deux mois maximum par an, en été. Coups de soleil, peau qui rougit, qui pèle, je connaissais. Le soleil semblait en effet mauvais pour moi. 

Mais, à côté de cela, j’adore et je recherche assidument le soleil. Dès qu’un rayon de soleil point le bout de son nez, je vais sur ma terrasse et me prélasse sous sa chaleur. Le soleil me détend, me rend de bonne humeur et je remarque que je dors mieux le soir même. Et donc, malgré les avertissements généraux, je m’exposais tout en craignant un peu les retombés nafastes de ses rayons. Tout en pratiquant les bains de soleil, je me demandais tout de même comment cet élément naturel qui me réjouissait le coeur pouvait être aussi néfaste pour la santé.
C’est pourquoi j’ai voulu faire des recherches afin de déméler le vrai du faux et savoir à quoi m’en tenir. Les rayons de soleil sont-ils plus nocifs que bénéfiques pour la santé ? Que reproche-t-on au soleil et est-ce que cela est justifié? Ainsi, je partage avec vous le fruit de mes recherches. 

On remarque d’abord que l’on attribut à l’ensemble de la lumière du soleil les effets nocifs des UVA et UVB. Or les Ultra Violets ne sont qu’une toute petite partie du rayonnement solaire, ils représentent à peu près 2% quand la lumière visible et les Infrarouges se partagent équitablement le reste de la lumière (environ 49% de la lumière visible et 49% des IR). 

Les UV sont responsables de la dégradation de la qualité de la peau (avec rides, perte de l’élasticité, taches…) ainsi que de cancer de la peau. 

Il est dit que les effets délétères des rayons de soleil sont cumulables tout au long de notre vie. C’est à  dire qu’à chaque fois que l’on s’expose, les uv pénètreraient notre peau et créeraient un peu plus de dommages dans nos cellules tout au long de notre vie. C’est ce qu’on appelle avoir un capital solaire. 

Cependant, ce principe qui stipule que l’on aurait un maximum d’exposition solaire prédéfini dès la naissance me semble contre intuitif. Il est supposé qu’on saurait que l’on a dépassé notre capital avec l’apparition des signes de l’âge et de mélanomes, et a fortiori de cancer de la peau. Car les cellules endommagées par le soleil, ne se réparant jamais, muteraient avec l’accumulation d’exposition et seraient responsables finalement du cancer de la peau.

Alors, est-ce que le cancer de la peau est dû à une surexposition ? C’est ce que sous-entendent les scientifiques en conseillant de s’éloigner du soleil et d’appliquer de la crème solaire. Mais qu’en est-il concrètement ? 

J’aimerais me pencher sur l’espérance de vie la plus longue sur la planète, car je pense que ce serait assez intéressant de jeter un oeil sur les peuples les plus âgés et voir s’ils font attention au soleil.  

On appelle les zones bleues ces endroits dans le monde abritant le plus de centenaires : Californie, Costa Rica, Sardaigne, une île grecque et japonaise. Qu’ont-elles en commun ? On peut remarquer qu’elles sont toutes connues pour leur ensoleillement.

Et la crème solaire à larges spectres, étant apparue dans les années 1980 (après les découvertes faisant le lien entre exposition solaire et cancer de la peau) ne doit pas avoir fait partie des habitudes des centenaires actuels puisque, nés dans les années 1910-1920, ils avaient une soixantaine d’années à ce moment.  

Donc même si cela ne veut pas forcément dire que ces centenaires sont centenaires parce qu’ils vivent au soleil, cela laisse tout de même suggérer que l’exposition répétée au soleil ne vient pas raccourcir la vie des individus.

Sunflower during Sunset

Conclusion